L’équitation, entre passion et profession, requiert non seulement une maîtrise technique et une connaissance approfondie du cheval, mais aussi une pédagogie adaptée à l’enseignement de cette discipline. La formation de moniteurs d’équitation est donc essentielle pour allier savoir-faire équestre et compétences éducatives . Ces centres de formation jouent un rôle crucial dans le développement de l’équitation en formant les professionnels qui transmettront leur passion et leur savoir à la prochaine génération de cavaliers.
Les critères de choix d’un centre de formation en équitation
Choisir un centre de formation pour devenir moniteur d’équitation ne se fait pas à la légère. Plusieurs critères sont à prendre en compte :
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La reconnaissance de la formation : Il est primordial que la formation soit reconnue par les instances équestres nationales ou internationales. En France, par exemple, la formation au BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) spécialité « activités équestres » est un gage de qualité.
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Le corps enseignant : L’expérience et la pédagogie des formateurs sont essentielles. Ceux-ci doivent être capables de transmettre leurs savoirs théoriques et pratiques , tout en adaptant leur enseignement aux besoins de chaque apprenant.
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Les infrastructures : Des installations adéquates (carrières, manèges, box, parcours d’obstacle) sont indispensables pour une formation de qualité.
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Les occasions de mise en pratique : Les meilleurs centres offrent des opportunités de stages, de participations à des compétitions ou d’encadrement de groupes, essentiels pour acquérir de l’expérience.
La formation en France : un exemple de parcours
En France, la formation de moniteur d’équitation se structure autour du BPJEPS mention équitation , qui permet de devenir « Animateur d’activités équestres ». Ce diplôme se prépare généralement en 12 à 24 mois et associe cours théoriques en centre de formation et stages pratiques dans des structures équestres.
Des établissements tels que le Haras de la Cense , situé en Île-de-France, jouissent d’une réputation excellente pour la qualité de leur formation, particulièrement dans l’approche éthologique de l’équitation. Le Cadre Noir de Saumur , au travers de son institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), offre également une formation de haut niveau, reconnue au-delà des frontières françaises.
Les formations à l’international : diversité et spécialisations
Au-delà des frontières françaises, de nombreuses écoles proposent des formations pour devenir moniteur d’équitation , souvent avec des spécialisations selon les disciplines équestres (dressage, saut d’obstacles, endurance, etc.).
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L’Allemagne, reconnue pour sa rigueur et son expertise , notamment en dressage et saut d’obstacles, offre des formations de renom au sein d’établissements comme l’École d’Équitation de Warendorf .
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Le Royaume-Uni propose des formations très pratiques avec des qualifications telles que celles de la British Horse Society (BHS) , reconnues mondialement pour leur exigence et la qualité de leur enseignement.
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Aux États-Unis, les programmes de certification de l’United States Equestrian Federation (USEF) et de l’American Riding Instructors Association (ARIA) sont hautement estimés et offrent une large gamme de spécialisations, de l’enseignement pour débutants au coaching de compétiteurs de haut niveau.
Les opportunités de carrière après la formation
Les débouchés après une formation de moniteur d’équitation sont variés et permettent de s’insérer dans différents milieux professionnels : centres équestres, écuries de compétition, associations, tourisme équestre , voire même au sein de structures de formation pour former à leur tour de futurs moniteurs.
Le métier de moniteur d’équitation peut également ouvrir la voie à des spécialisations ultérieures , comme formateur d’équitation éthologique, juge de compétitions équestres, ou encore responsable de structure équestre.
La capacité d’adaptation, la poursuite de la formation continue et la spécialisation sont des atouts majeurs dans ce domaine où la concurrence peut être forte mais où la demande pour un enseignement de qualité est constante.
